dimanche 28 janvier 2007

Victor Wooten


Nico : Et oui, en tant que bassiste il fallait bien faire un article sur un bassiste... LE bassiste ! ^^


Victor Lemonte Wooten, né le 11 septembre 1964 est un bassiste américain de fusion, c'est à dire jazz-rock et jazz-Funk.

Il était le plus jeune de 5 frères. Son frère Regi lui a appris la basse à l'âge de 3 ans. Ils formaient un groupe, le Wooten Brother Band (Regi, Rudy, Roy, Joseph et Victor) avec lequel il a joué de nombreuses années pendant les seventies autour de Williamsburg en Virginie dans le parc d'attractions Busch Gardens.

En 1988, il va à Nashville (Tennessee) et est immédiatement recruté par le chanteur de blues et soul Jonel Mosser. Un an plus tard, il est pris en charge par le grand joueur de banjo Béla Fleck. Avec le claviériste et joueur d'harmonica Howard Levy, ansi que son frère Roy Wooten (alias Future Man), ils forment le groupe Béla Fleck and the Flecktones. Ils vont devenir célèbres pour leur style de jeu fusionesque hésitant entre le jazz et la funk.

Wooten a également été membre de plusieurs groupes de fusion et de progressif, dont Bass Extremes (avec Steve Bailey, Derico Watson et Oteil Burbridge), The Vital Tech Tones (avec Scott Henderson et Steve Smith), le trio Extraction (avec Greg Howe et Dennis Chambers), et le fameux saxophoniste Bill Evans. Il a été également souvent en tournée avec d'autres groupes comme le Dave Matthews Band.

Les standards de plus en plus élevés dans la construction des basses électriques modernes ont permis à Wooten de développer des techniques jusque là inconnues. La plus célèbre est celle du double aller-retour au pouce (Slap aller-retour), où il utilise son pouce comme un médiator ou encore son jeu de tapping impressionnant.

Bien qu‘il soit normalement difficile de faire des comparaisons, Victor Wooten a cependant atteint à la basse un niveau créatif et technique inégalé à ce jour. Remportant mainte fois les titres de meilleur bassiste de l’année, et n’ayant aucun concurrent pouvant rivaliser, il ne fait aujourd’hui plus parti de la ‘compétition’…


Avant de tourner cette page "funk", je vous propose une vidéo "groovesque" ; il s'agit de
"Pretty Little Lady Groove" de Wooten ^^ Bonne vidéo et...


FUNK THE WORLD




mardi 23 janvier 2007

Jimmy Page


Bon , sa fait déjà un petit moment qu'on à plus fait d'article :)
Alors bien qu'il y ai également un article sur Led zeppelin , je vais parler un peut plus en détails du merveilleux guitariste qui fait partit de ce groupe !



James Patrick Page est né le 8 janvier 1944 à Heston, au Royaume-Uni.

Dès 1964, Jimmy est un musicien très demandé en studio. De Sonny Boy Williamson aux Yardbirds, il travaille en deux ans sur plusieurs centaines de sessions avec, pour les plus connus, les Who, les Kinks (sur l'album "You really got me"), les Them... En 1965, il produit diverses asociations et enregistre, entre autre avec Clapton... mais aussi, fait incroyable, avec nos stars du rock'n'roll, Eddy Mitchell, Johnny ou encore Dick Rivers qui viennent à Londres en quête d'idées nouvelles.

En 1965, une première proposition vient enfin, de la part des Yardbirds qui cherchent un nouveau guitariste pour remplacer Eric Clapton. Jimmy refuse et recommande son ami Jeff Beck. Pourtant, lorsque le bassiste des Yardbirds part en 1966, Jimmy accepte de venir le remplacer. Après un échange rapide avec le second guitariste, Jimmy retrouve son instrument fétiche aux côtés de Jeff Beck. Les deux guitaristes se livrent une véritable bataille à coup de cordes de guitare poussant le groupe vers un blues de plus en plus psychédélique. En 1967, Beck quitte le groupe et enregistre en solo. John Paul Jones (bassiste) qui avait déjà enregistré Happenings ten years time ago avec les Yardbirds enregistre Beck's Bolero avec Beck, Page et Keith Moon (Who). La même année, alors que le groupe ne cesse de tourner aux quatre coins du monde, Jimmy travaille déjà sur ce que sera Dazed and confused avec un archet de violon!

Début 68, il travaille avec John Paul Jones et John Bonham sur l'album "Hurdy gurdy man" de Donovan. Quelques mois plus tard, les Yardbirds se séparent, laissant à Page le nom du groupe qui devient désormais les New Yardbirds. Dès lors, Page recrute les deux précédents lascars et Robert Plant, même si Jimmy comptait au départ sur Terry Reid comme chanteur.

Dès août 68, le groupe se met à répéter chez Page pour une tournée en Scandinavie prévue depuis longtemps. De retour à Londres, ils enregistrent leur premier album "Led Zeppelin I" en moins de trois semaines (30h de studio). Le nom officiel de "Led Zeppelin" (Lead Zeppelin dans un premier temps) n'arrive que lors d'un concert donné à l'université de Surrey le 15 octobre 1968. L'origine du nom est en fait une expression de Keith Moon à la suite d'une bonne soûlerie: "You'll go over like a led zeppelin". Malgré quelques dates en Angleterre, le groupe passe quasiment inaperçu auprès de la presse locale et Jimmy demande à Peter Grant d'être leur manager. Celui-ci leur ouvrira les portes des Etats-Unis. Dès lors, Led Zep s'envole pour L.A. et sort son premier disque (avec en couverture un Zeppelin en feu) d'abord aux USA, puis en Angleterre.

Malgré les critiques incendiaires, en particulier celles du magazine Rolling Stones, l'album, qui sort en janvier 1969, est couronné de succès. S'inspirant d'un blues surélectrifié, à l'image du Jeff Beck Group, déjà séparé; le son Led Zep est pourtant déjà unique: la voix de Plant en perpétuel orgasme et le jeu hors du commun de Page font littéralement exploser les classiques du blues. En 1969, Led Zep se donne déjà en concert aux quatre coins de la planète, du célèbre Fillmore West (San Francisco) à l'Olympia, en passant par Londres où ils enregistrent plusieurs sessions pour la BBC. La même année, ils font même 3 tournées américaines et y enregistrent au passage leur album "Led Zeppelin II" qui se classera directement N°1 des ventes à sa sortie en octobre; avec Whole lotta love comme single, qui a la particularité de n'être vendu qu'aux States.

Après deux années de concerts ininterrompus, le groupe part se reposer au Pays de Galles dans un cottage nommé Bron-Y-Aur. Page et Plant s'y découvrent vraiment pour la première fois et y trouvent l'inspiration puisqu'ils y enregistreront dans le studio mobile des Stones leur album "Led Zeppelin III", riche en guitare acoustique et explorant de nouveaux courants comme la musique folk et les rythmes orientaux. A sa sortie en octobre 1970, l'album se classe encore N°1.

En 1971, Led Zep sort un album sans nom, communément appelé "Led Zeppelin "IV"" pour des raisons évidemment pratiques! Cet album reprend tous les genres abordés par le groupe depuis leurs débuts, hard-rock, blues, folk acoustique avec dans tous les cas de figure des solos entêtants. Surtout, il contient LE morceau intemporel, celui qui vous met la chair de poule, même 30 ans plus tard, Stairway to heaven qui propulse le groupe au rang de supergroupe dans l'histoire au même titre que les Beatles ou les Stones.

En 1972, Page et Plant sont confrontés à une tâche de taille. Faire encore mieux que leur 4ème album. Mars 72: sortie de "Houses Of The Holy" qui se classe encore N°1 au grand dam des Rolling Stones qui ne cessent de fustiger le groupe. Suivra une méga tournée de plus d'un an en Europe et aux USA, symbole de débauche en tous genres et d'abus de poudres blanches... Page tombe même dans le satanisme et autres penchants SM, se présentant sur scène avec un fouet et une casquette en cuir. De cette tournée, on retiendra, non pas les quelques dérapages sur la tournée française, mais le film et sa BO "The Song Remains The Same" enregistrés au Madison Square Garden à New York qui sortiront en 1976. Ce film regroupe le concert et quelques interventions des membres sur leur vie, leurs passions... Même s'il n'est pas le meilleur concert du groupe (c'est Jimmy Page qui le dit) et que les séquences personnelles sont sans intérêt, il a malgré tout le mérite de faire découvrir ce qu'était le Zeppelin en concert.

En 1975, alors que Led Zep n'a plus rien à prouver et que Page et ses acolytes font preuve d'un égo sans limites, il ne leur reste plus qu'à enregistrer un double album: "Physical Graffiti", typiquement ledzeppien avec tout ce que le groupe sait jouer, mais aussi un chef-d'oeuvre de créativité, Kashmir, qui combine à merveille musique orientale et rock. Dès lors, Page, à force de jouer au marabout, semble avoir jeté un sort au groupe. A la fin de l'enregistrement, Plant est victime d'un accident de voiture. Quelques mois plus tard, celui-ci perd son fils. Malgé sa très longue immobilisation, il rejoint ses copains pour l'enregistrement de "Presence", album froid et plein d'anxiété à l'époque où le rock est supplanté par la new wave et le punk.

Eté 79: sortie de "In Through The Out Door" qui apparaît comme un album raté où les synthés ont pris le dessus sur la guitare, passée de mode. Durant l'été 1980, le groupe part pour le "Led Zeppelin over Europe 80" tour, préparant déjà leur come-back aux USA. Malheureusement, le 25 septembre 1980, John Bonham décède d'une overdose d'alcool au domicile de Jimmy. La tournée est annulée, et le 4 décembre, le groupe annonce publiquement la fin. Page et Plant partent chacun dans leur coin pour une carrière solo.

En 1981, Jimmy compose la BO du film "Death Wish II" avec Chris Farlowe au chant. En 1982, il publie un album posthume du groupe, "Coda", regroupant les chutes de bandes accumulées entre 69 et 78. En 1983, Jimmy remonte sur scène pour quelques concerts de charité où il joue une version instrumentale de Stairway to heaven. En 1984, il accompagne Plant sur "The Honeydrippers Volume 1". Parallèlement, il monte enfin son nouveau groupe, The Firm, qui sort son 1er disque en 1985, et travaille sur l'album "Whatever happened to Jugula?" en duo avec Roy Harper. Le succès reste assez mitigé.

Pourtant, on retrouve les trois vétérans lors de deux concerts; en juillet 85 lors du concert Live Aid et en mai 88 avec Jason Bonham, le fils de John, lors du 40ème anniversaire de leur maison de disques Atlantic. Une tentative de reformation est même évoquée en 86, sans suite. Février 86 voit la sortie du second et dernier album de The Firm, "Mean business", qui obtient des résultats de ventes correctes. En 1988, Page joue sur le single de Plant: Tall cool one. Juillet 88: Jimmy sort son premier album solo (disque d'or), "Outrider" avec Plant, Farlowe et John Miles au chant.

En 1990, Led Zep se reforme lors du mariage de Jason Bonham. Page et Plant se retrouvent également tous les deux au festival de Knebworth. Parallèlement, Jimmy prépare la rétrospective du groupe, regroupant les 2/3 des titres, remasterisés, sur deux doubles albums: "Led Zeppelin: Remasters" (1990) et le "Led Zeppelin: Cd Boxed Set 2 " (1993) réveillant ainsi le rêve d'une éventuelle reformation.

La réunion des deux piliers du groupe se fait enfin en 1994 lors d'un MTV Unplugged enregistré en studio et en extérieur au Pays de Galles et au Maroc. Accompagnés par Michael Lee à la batterie, Charlie Jones à la basse, et d'un orchestre de musique arabe; ils revisitent le répertoire de Led Zep et y ajoutent deux inédits. On retrouve tous ces titres sur l'album "No Quarter".

En 1999, Page et Plant, forts de leur succès, sortent "Walking Into Clarksdale", prouvant que leurs meilleures compositions sont communes. En l'an 2000, les "Black Crowes" lui rendent un hommage en jouant live avec lui les classiques du Zeppelin au Greek Theater mais aussi à travers le monde. Depuis, Page n'a de cesse de déterrer et dépoussiérer les trésors oubliés du Zeppelin comme en témoigne l'édition des lives "How The West Was Won" en CD et DVD.



Jimmy page est un excellent guitariste , qui a su lui aussi trouver de nouveaux son ,
Il a montrer qu'il était un guitariste tout à fait polyvalent !

La vidéo qui va avec ;)


mercredi 17 janvier 2007

Anniversaire


Bon , on va quand même faire un petit article pour l'anniversaire de Nico !


JOYEUX ANNIVERSAIRE !

Que la musique te suive jusqu'au bout :)


"An echo of a distant time Comes willowing across the sand And everything is green and submarine"

...

dimanche 14 janvier 2007

Little Walter


Né Marion Walter Jacobs le 1er Mai 1930 à Marksville, Lousiane.

Gamin, il apprend l'harmonica tout seul. Bientôt livreur pour une épicerie, il porte en permanence son harmonica dans la poche arrière de son pantalon et joue souvent des airs aux clients qu'il fournit. Puis, il part pour la Nouvelle-Orléans dans l'intention d'y former un orchestre. On le retrouve ensuite à Chicago où sa famille a émigré. Trop jeune pour entrer dans les clubs, il joue dans la rue.

Finalement, en 1949, Little Walter est engagé dans l'orchestre de Muddy Waters. Au hasard d'une séance, Léonard Chess l'enregistre dans un instrumental 'Juke', indicatif de l'orchestre de Muddy Waters. C'est le début d'une série de disques publiés par Checker, sous-marque de Chess, à s'inscrire au Top 10 rhythm & blues. "Juke" établit la carrière commerciale de Little Walter.

De 1952 à 1968, il enregistre une centaine de titres pour Chess. En 1952 Walter quitte le groupe de Muddy Waters pour pouvoir chanter lui-même. Il forme un groupe appelé The JUKES avec David MYERS à la guitare et Fred BELOW à la batterie. Ce trio, connu sous le nom de The ACES joue avec Junior Wells. Leurs premiers enregistrements sont pour Checker, une filiale de Chess en 1952. Walter joue de l'harmonica amplifié (en alternant souvent l'harmonica standard et chromatique) en tenant un petit microphone dans ses mains tenues en coupe. Il obtient un jeu d'harmonica sonnant comme un saxophone.

Jusqu'en 1958, il a 14 hits au Top Ten R&B, dont 'Sad Hours', 'Mean Old World', 'Tell Me Mama', 'Off the Wall', 'Blues with a Feeling', 'You're So Fine', 'You Better Watch Yourself', 'Last Night', et 'My Babe'.

En 1973, le magazine anglais Blues Unlimited le consacrera meilleur harmoniciste de blues, alors qu'il est déjà mort depuis cinq ans à la suite d'une bagarre dans la rue. Il faut avouer que Little Walter, qui buvait beaucoup, avait un caractère difficile le poussant parfois à la violence.

Ce musicien faisait une utilisation subtile de l'amplification électrique pour jouer de son harmonica créant ainsi un extraordinaire effet de puissance et de chaleur. Il crée une véritable école d'harmonicistes dont Paul BUTTERFIELD, Charlie MUSSELWHITE, Carey BELL.

Mort le 15 Février 1968 à Chicago, Illinois.


Little Walter , ah ce 'petit' (Jeux de mot inside)
Vraiment quelqu'un qui ne m'érite non plus pas d'être mort..
Il me fait vibrer , de tel rythme passant du boogie au blues , vraiment un artiste EXCEPTIONNELLE !

"My Babe"



Un trés beau duo : Little Walter & Hound Dog Taylor



vendredi 12 janvier 2007

Jonny Lang


Jon Gordon Langseth Jr est né le 29 Janvier 1981 à Fargo, dans l'Etat du Dakota du nord aux Etats-Unis. Bien loin des légendes du Chicago blues, il se passionne malgré tout pour cette musique dès l'âge de 12 ans, à la suite d'un concert donné par le groupe "The Bad Medicine Blues Band". Dans la foulée, Jonny obtient sa première guitare pour son 13ème anniversaire et prend quelques cours auprès du leader du groupe. Après quelques mois de pratique, Jonny est prêt à défier son mentor sur scène! Le nouveau groupe s'appelle désormais: "Kid Jonny Lang and The Big Bang" et s'installe à Minneapolis où il joue 3 à 4 fois par semaine. Le groupe réalise même un album sur un label indépendant, "Smokin", dont les ventes atteindront 25000 exemplaires! (à l'échelle régionale). A noter que cet album sera réédité en 2002, notoriété aidant. Cet album attire en tout cas l'attention des producteurs de A&M Records... Jonny est engagé aussitôt!

Tout juste 16 ans, et voilà déjà son premier album solo: "Lie To Me". Cet album laisse entrevoir un artiste incroyablement mature. Jonny s'illustre notamment au travers de brillantes reprises telles que Good morning little school girl... et d'un videoclip (Lie to me) qui aura l'honneur de passer sur MTV et VH-1. Ceci n'est pas sans incidence: c'est l'accession du blues à un grand public.

En parallèle, Jonny commence à multiplier les concerts, faisant notamment les premières parties d'Aerosmith, des Rolling Stones... Mais ses plus grandes idoles sont (on s'en doute presque) B.B. King, Buddy Guy, ou encore Albert Collins avec lequel il partage d'ailleurs la dévotion envers la Fender Telecaster. Cette année-là, Jonny aura l'occasion de jouer avec B.B. King. Les répercussions en terme de ventes sont immédiates.

Après un 2ème album, "Wander This World", un peu moins blues, mais toujours aussi professionnel, il accompagne Buddy Guy sur sa tournée américaine et son album "Heavy Love".

En 2000, il s'essaye même au cinéma, jouant le rôle d'un concierge dans le film "Blues Brothers 2000". Il faudra attendre 2003 pour revoir le jeune artiste au premier plan avec "Long Time Coming".

Aujourd'hui, Jonny forme avec d'autres guitaristes tels que Mike Welch ou encore Kenny Wayne Shepherd la nouvelle génération blues. Le blues n'est plus une musique de grand-père! Il est dépoussiéré et même digne de passer sur certaines grandes chaînes musicales... Qu'on se le dise: le blues n'est pas mort!



Pour clore le sujet, voici une petite vidéo de ce jeune prodige du blues seulement âgé de 26ans !

"Lie To Me"




lundi 8 janvier 2007

David Gilmour


Bien qu'on ai déjà fait un article sur Pink Floyd ,je voudrais parler un peu plus en détail de David Gilmour !

David Jon Gilmour, musicien britannique, né le 6 mars 1946 à Grantchester, près de Cambridge, est le guitariste, chanteur et un des compositeurs du groupe Pink Floyd.

David Gilmour rejoint le groupe Pink Floyd en janvier 1968, afin d'épauler sur scène le chanteur-guitariste Syd Barrett, dont le comportement devient de plus en plus erratique. En avril 1968, David Gilmour finit par remplacer définitivement Syd Barrett qui, victime de troubles mentaux, est devenu incapable de jouer et de suivre le groupe.

Il deviendra l'un des facteurs majeurs du succès de Pink Floyd à la fin des années 60 et dans les années 70 par sa qualité de jeu à la guitare, et par son chant.

Jusqu'à l'album The Wall (1979), Gilmour alterne essentiellement les compositions et les parties de chant du groupe avec le bassiste Roger Waters. Le rôle de ce dernier deviendra de plus en plus prépondérant jusqu'à leur rupture en 1985. Gilmour prend alors les commandes de Pink Floyd, tandis que Roger Waters engage une bataille juridique pour empêcher l'usage du nom de Pink Floyd pour la sortie de l'album A Momentary Lapse of Reason en 1987 ; il perd le procès.

L'inimitié entre Roger Waters et David Gilmour reste forte et célèbre jusqu'à ce que, à la demande de Bob Geldof, ils acceptent une reformation de Pink Floyd pour le concert londonien du Live 8 en 2005. Ce concert est l'occasion de voir et d'entendre le groupe jouer comme aux plus beaux jours pendant près d'une demi-heure. Néanmoins, après ce concert, Gilmour a toujours démenti les rumeurs de reformation de Pink Floyd avec Waters.

Depuis l'album The Division Bell en 1994 et la grande tournée qui suivit, David Gilmour vit essentiellement en retraité avec sa femme Polly Samson et leurs enfants. Il fait cependant en 2002 un petit nombre de concerts semi-acoustiques, accompagné de quelques musiciens et d'un chœur. Il participe également comme musicien de session, producteur ou ingénieur du son à divers albums et concerts.

En mars 2006, On An Island, le nouvel opus solo de David voit le jour. Les deux fidèles compères Rick Wright (Pink Floyd) et Robert Wyatt (ex-Soft Machine) participent à l'album. L'album est en tête des charts dans de nombreux pays, confirmant ainsi sa popularité. Une tournée internationale suit (avec 2 dates à Paris).

David Gilmour a su créer et développer un phrasé musical unique reconnaissable à la première note : fluidité du jeu, précision dans le choix des improvisations, dramaturgie du mode mineur... Possédant une technique et une inspiration très personnelles, il souligne ses interventions d'une palette sonore riche et colorée. Avec son style très blues mais aussi par coté éthéré il a inventé un nouveau son. Il accorde également une importance énorme à la recherche sonore, notamment par l'utilisation d'un grand nombre d'effets et de matériel. Il est ainsi à l'origine, avec Rick Wright aux claviers, du son de Pink Floyd tel que développé dès, essentiellement, la chanson Echoes.

Un grand merci à toi aussi David !
Un autre genie de la musique mais qui lui , reste encor en vie !
Un style qui vien directement de l'espace , des compositions totalement sublimes (Pense a Echoes)...



All in All , you're just another brick in the wall...






vendredi 5 janvier 2007

Johnny Winter


Johnny Winter n'est pas le genre de bonhomme à laisser insensible. Si on ne le reconnait pas aussitôt à ses solo, on finit toujours par le remarquer sur ses pochettes... Il est en effet l'un des rares, si ce n'est l'unique albinos à avoir fait carrière dans la musique! Johnny Winter... ou plutôt John Dawson Winter III, né le 23 février 1944 à Beaumont, au Texas.

Jeune précoce, il enregistre déjà sous le nom de Johnny & the Jammers son 1er single Schoolday Blues sur le "Dart Label" en 59. A part ça, Johnny passe pas mal de temps en tournée dans les Etats du sud avec son frère cadet (de 2 ans), Edgar. A eux deux, adolescents, ils jouent du blues-rock dans bon nombre de clubs.

En 1968, après plusieurs années passées à Chicago à jouer dans des groupes comme "Black Plague" (avec Edgar), ou encore "Gene Terry & The Downbeats", Johnny monte son propre groupe avec son frère aux claviers, Tommy Shannon (futur Double Trouble!) à la basse et John Turner à la batterie. La bande des 4 est alors engagée comme groupe régulier au "New York's Scene" après que le patron des lieux, Steve Paul, ait lu large article concernant Johnny, un excellent guitariste de blues, dans le magazine "Rolling Stone". Paul devient aussi à ce moment-là le manager de Johnny.

L'année suivante, en février Johnny signe chez CBS/Columbia Records un contrat de 300000 $ pour 5 ans. Pourtant, en mai, "Imperial Records" sort un album de Johnny, "The Progressive Blues Experiment" qui se classe 49 dans les charts US. Cet album, enregistré quelques années plus tôt, est alors en compétition avec un 1er album pour la Columbia. Celui-ci sort finalement en juin: "Johnny Winter" (N°24 aux charts US). Les mois suivants seront consacrés à une large tournée, jouant dans différents festivals comme le "Newport '69 Festival", à Denver devant 50000 personnes, au "Newport Jazz Festival", ou encore au "Texas International Pop Festival" devant 120000 personnes, à Dallas. Enfin, en octobre sort une compilation de ses tous premiers enregistrements datant de son époque Chicago-blues et réalisée sous le label "GRT Records": "The Johnny Winter Story".

Le 2ème album, "Second Winter" sort en 1970. Johnny, aidé par son frère, y présente entre autre une reprise de Johnny B.Goode. Entre Johnny, le courant passe! Aussitôt sorti, Johnny part faire un peu de promo au Royaume-Uni et en jouant au "London's Royal Albert Hall" le 17/04 avec Flock avec Steamhammer. Le 04/05, il joue même avec Hendrix lors du concert caritatif "Holding Together" en faveur de Timothy Leary au "Village Gate" à NY. Durant l'été, Johnny partage l'affiche avec entre autre Hendrix, Jethro Tull ou B.B. King lors du "Atlanta International Pop Festival" (Géorgie) devant 200000 personnes; avant de participer à un concert anti-guerre à NY en compagnie de Paul Simon, Janis Joplin, etc... L'année 70 se termine avec l'album "Johnny Winter And"... avec le groupe créé par son frère et Rick Derringer: les "McCoys", à la rythmique. Cet album sera d'ailleurs suivi de peu par le pendant live: "Johnny Winter And/Live" en 1971. Sort encore le single Jumpin' Jack Flash qui est une reprise des Rolling Stones. Mais, après une courte tournée en début d'année, Johnny, sous l'emprise trop forte de l'héroïne, devient rapidement HS et se retire quelques temps.

Ce n'est qu'en juin 1972 qu'il quitte le "River Oaks Hospital", après 9 mois de cure de désintoxication. Encore quelques mois de pause et Johnny revient en avril 73 avec un titre auto-ironique: "Still Alive and Well" qui atteint la 22ème place des charts US. Il faudra encore attendre quelques mois pour qu'il retrouve la route, début 74. On le retrouve ainsi avec Stevie Wonder et Dr John à faire l'ouverture du New York's Bottm Line Club le 13/02. Deux mois plus tard sort "Saints and Sinners".

En 75, c'est sous un nouveau label, "Blue Sky" (chez CBS) que l'album éponyme "John Dawson Winter III" paraît.

L'année 76 est une année riche en concerts. D'abord par la sortie de "Captured Live!" où Johnny exerce en solo; puis par "Together" qui marque les retrouvailles de Johnny et Edgar.

En bon businessman, notre Johnny (pas national!) cumule les bonnes affaires en 1977. Il fait signer le non moins célèbre Muddy Waters sur son label "Blue Sky" et va même jusqu'à le produire sur les albums "Hard Again" (qui recevra un Grammy) et "I'm ready". Sur sa lancée, Johnny part prendre quelques leçons de blues sur scène avec le maître. Le résultat est clair et net, Johnny ne garde rien, à part le blues, "Nothing But The Blues", qui sera suivi de "White, Hot And Blue".

Changement de décor en 1980! Johnny, pour son "Raisin' Cain" fait le ménage dans son groupe. Exit les vieux de la veille pour faire place à Jon Paris (basse) et Bobby Torello (batterie).

A partir de 1984, Johnny change de label et passe sur le label de blues Alligator. En trois ans, trois albums: "Guitar Slinger" (84), "Serious Business" (85), "Third Degree" (86). S'ensuivent quelques rares dates de concert, dont le "San Francisco Blues Festival" en 87. Il reprend vraiment la route en 88 pour une tournée de 23 dates aux USA qui se termine au "Riverwalk Blues Fest" à Fort Lauderdale où il fait déjà de la promo pour son disque à venir "Winter Of '88" paru chez MCA et qui marque, après un long run blues, son retour vers le rock'n'roll. Rock'n'roll attitude encore en 1990 où l'artiste s'embarque dans une grosse tournée aux Etats-Unis. Entre deux blancs, il repart jouer live en mai 91 à l'occasion du "Benson&Hedges 4th Annual Tour" qui débute à Los Angeles. Pas fou, il en profite pour promouvoir son nouveau "Let Me In". La fin de l'année est tout aussi riche puisqu'il part jouer en septembre les invités d'honneur de John Lee Hooker "Mr Lucky", avant de faire un extra londonien au "Town&Country club".

Enfin, Johnny retrouve son frère Edgar live en 92, pour la 1ère fois depuis 15 ans, au "Sting Club" à New Britain (Connecticut). En octobre de la même année, il chante Highway 61 Revisited à l'occasion du tribut à Bob Dylan, à Madison Square Garden à NY, enchaînant juste après sur une grosse tournée US pour la promotion de son album "Hey, Where's your brother?". Celle-ci continue d'ailleurs jusqu'en 93, où Johnny joue de nouveau avec Edgar. Reste un petit souvenir, paru en 94, "White Lightning: Live at the Dallas International Motor Speedway".

Durant la fin des 90's, Johnny ne cesse de tourner à travers les USA avec son frère. L'albinos nous offre même un dernier cadeau avant l'an 2000, le joli "Live in NYC 97" qui sortira en 98 sur le label Pointblank.

Johnny Winter, l'homme plus blanc que blanc, mais au coeur noir comme ses idoles du blues, telles Muddy ou B.B., est décidément bien à part. Un type capable des plus grandes prestations techniques dans ses périodes rock sombres, comme d'un blues le plus indélavable, ne laisse indifférent ni le fan de guitare, ni le bluesman dans l'âme. Encore un guitar-hero, pas assez connu, mais qui espérons le saura encore nous livrer quelques perles...


Et comme d'habitude, une petite vidéo pour clore le sujet ^^ Il s'agit de "Serious As A Heart Attack" joué par une des rares légende du blues qui soit encore vivante ! (désolé pour la qualité du son qui n'est pas terrible...)


jeudi 4 janvier 2007

Muddy Waters



McKinley Morganfield est né le 4 avril 1915 à Rolling Fork (Etat du Mississippi). Très tôt, il joue le blues du delta et prend comme nom de scène: Muddy Waters, d'après le surnom que lui donnait sa grand-mère lorsqu'il rentrait tout boueux de ses escapades d'enfant. Dans le Sud il travaille dans plusieurs plantations notamment celle de Stovall et commence a jouer de la guitare dans les juke joints locaux et autres soirées "house rent parties" faites pour payer le loyer.

Il est alors très influencé par Son House qu'il ne manque pas d'aller voir à chacun de ses passages dans la région, il absorbe alors progressivement le style de jeu au bottleneck.

C'est en été 1941 que Muddy se voit offert l'opportunité d'enregistrer deux titres I'll be troubled et Country blues sous l'égide d'Alan Lomax pour le compte de la Library of Congress

Il quitte le sud pour Chicago en 1943 et passe à la guitare électrique, il joue alors avec Blue Smitty et celui qui l'accompagnera longtemps Jimmy Rogers guitariste et harmoniciste. Big Bill Bronzy lui permettra de rencontrer Sonny Boy Williamson et Tampa Red.

Il se fait un nom et devient rapidement une figure emblématique du Chicago Blues, d'aucuns le considèrent même comme le père du style. Il enregistre sous le label des frères "Chess" en 1948. C'est d'ailleurs Muddy qui aidera bien des années plus tard le jeune Chuck Berry à enregistrer sur ce même label Chess.

En pleine vague de "british blues boom" dans les années 1960, il traverse l'Atlantique et donne des concerts en Angleterre. Son jeu fait mouche et inspire une série de jeunes talents dont Led Zeppelin ou les Rolling Stones. Il connaitra une relative baisse de popularité pendant la fin des années 70 lorsque Johnny Winter fan de la première heure et rock star confirmé proposera à Muddy de produire de nouveaux albums sur le label Blue Sky. Il résultera de cette collaboration quatres albums ou Muddy retrouvera même ses anciens sidemen Jimmy Rodgers et Big Walter Horton.

Le 30 avril 1983, il décède à Westmont (Etat d'Illinois). Il est enterré au cimetière de Restvale, à Alsip, près de Chicago.

Un excellent ouvrage sur Muddy Waters sous forme d'une intelligente biographie compartimentée par termes Muddy Waters par Françis Hofstein aux éditions Actes Sud.


"Muddy Waters a inventé l'éléctricité"




lundi 1 janvier 2007

Albert Collins


Si Albert Collins est né le 3 octobre 1932 à Leona, au Texas; il a cependant passé la majeure partie de sa jeunesse à Houston où il a déménagé dès l'âge de 7 ans. Malgré une formation au piano, le jeune Albert évolue rapidement et change d'instrument, poussé par son cousin Willie Young qui lui enseigne ses premiers riffs de guitare. Albert découvrira ensuite ceux qui allaient l'encourager à faire carrière dans la musique: T.Bone Walker, B.B. King ou encore Lightnin' Hopkins.

En 1949, il débute sa carrière professionnelle et se donne en concert pendant deux ans dans les petits clubs de la ville avec son groupe: les "Rythm rockers". Il rejoint ensuite, dès 1951 le "Piney Brown Orchestra" avec lequel il va faire ses premiers enregistrement studio. Il enregistre ainsi entre 1958 et 1962 un certain nombre d'instrumentaux: Freeze (1958), Defrost, Hot'n'cold, Frost bite, Sno-cone... qui deviennent ses marques de fabrique caractérisées par ce son froid et rigoureux. A l'époque, Collins joue encore uniquement au Texas où il partage régulièrement la vedette avec Lightnin' Hopkins. En 1962, il réussit enfin une percée grâce à son titre Frosty qui se vend à plus d'un million d'exemplaires. Malgré tout, le succès reste assez limité puisque ce titre ne franchira pas les frontières du Texas. En tout cas, ce Frosty l'inspirera au point de sortir quelques années plus tard un album du même nom avec ses titres les plus "cool".

Après trois ans de bons et loyaux services, il quitte le groupe pour devenir un musicien de session à plein temps. Il joue alors avec Johnny Guitar Watson, Willie Mae Thornton et enfin, à partir de 1965, avec Little Richard. C'est d'ailleurs au côté de ce dernier qu'Albert acquiert une reconnaissance accrue. Mais c'est avant tout sur la route que Collins se forge une réputation de bête de scène. En concert, il se fait entre autre remarquer par son câble de guitare de 30 m de long qui lui permet de plonger dans le public pour discuter plus facilement avec. Mais Collins, c'est avant tout un son: le fameux "cool sound" qu'il crée en jouant sans plectre ce qui l'oblige à frapper par à-coups les cordes avec le pouce ou l'index. Enfin, il se distingue par une rythmique puissante entièrement dévouée à son instrument, c'est à dire réduite au duo basse/batterie et un à un piano ou un orgue.

En 1969, par le biais de L. Hopkins; Henry Vestine et Robert Hite des Canned Heat prennent contact avec lui et l'invitent à faire une tournée avec eux. Hite qui considère Albert comme le meilleur guitariste de blues du Texas fait tout pour le faire connaître auprès du public blanc.

Albert s'installe alors à Los Angeles et se fait engager par le label "Imperial Records". L'album "Love can be found anywhere" suivra. A la fin des 60's, il est enfin reconnu par un large public, en particulier blanc, et devient un musicien de session très demandé, joueant avec des artistes reconnus tels que le pianiste Dave Alexander; Big Joe Turner, Big Mama Thornton ou même encore avec Ike&Tina Turner sur "The Hunter".

En 1971, Bill Szymczyk, le producteur des Eagles le prend sur son label "Tumbleweed Records". Malheureusement, Albert n'a le temps de sortir que l'album "There's gotta be a change" avant que le label ne fasse faillite. Privé de contrat, il passera les années suivantes à se produire sur scène, non plus seulement au Texas, mais dans tous les Etats-Unis où il démontre son talent de guitariste à un large public. On le retrouve aussi régulièrement au Fillmore West à partager l'affiche avec les Who, Buddy Miles, Elvis Bishop... On notera d'aileurs qu'on peut trouver les enregistrements de cette époque sur l'album "Alive and cool" paru sur un modeste label anglais.

Entre 1976 et 78, il prend sous son aile un jeune bluesman qui ne tardera pas à faire parler de lui: Robert Cray. Pendant deux ans, les deux guitaristes écument les bars des Etats-Unis jusqu'à ce qu'en 1978 Albert se fasse embaucher par le label Alligator. A peine sorti du succès d'une première tournée européenne (Pays-Bas, Suède), il sort aussitôt "Ice Pickin'". L'album qui est nominé aux Grammy Awards, sera élu "meilleur album de blues" par la majorité de la presse blues. Le succès immédiat entraîne la sortie d'autres albums: "Frostbite" (80) et "Frozen Alive" enregistré en mars 81 à Minneapolis. Albert est alors considéré comme une figure emblématique pour de nombreux jeunes guitaristes de blues blancs.

Durant les 80's, accompagné de son groupe, les "Icebreakers" (formé en 79) il parcourt l'Europe où on peut le voir de la Scandinavie à la Suisse (festival de Montreux), en passant par l'Allemagne et le Bénélux. A cette période, deux albums sortent: "Live In Japan" (82) et "Don't Loose Your Cool" (83). Enfin, en 85, il forme un super trio de bluesmen avec Robert Cray et Johnny Copeland le temps de l'album "Showdown". Albert avec sa musique qui déménage repartira ainsi avec un Grammy pour le meilleur album de blues. La même année, il joue aussi les invités sur "Midnight Creeper" des Rocky Hills.

En 86, il sort son dernier album pour Alligator: "Cold Snap". Il apparaît ensuite en invité de marque au côté de Joe Walsh, David Bowie ou encore Gary Moore. Cela étant, il brille toujours autant en soliste comme sur le "Blues concerto" composé par John Zorn. En 91, il passe chez "Pointblank Records" et sort "Iceman".

Les 90's sont des années de consécration. Tout le monde se l'arrache, de Robert Cray à John Lee Hooker. Et c'est dans la suite logique des choses qu'en 1992, dans un dernier souffle de vie, il réenregistre ses meilleurs titres en s'accompagnant d'invités tels que B.B. King ou Gary Moore pour son album "Collins Mix" qui récapitule toute sa carrière.

Le 24 novembre 1993, il meurt des suites d'un cancer à Las Vegas. Le grand du blues et de la guitare, sous-estimé pendant des années aura su retrouver le rang qui lui est dû à la fin de sa vie...



Comme d'habitude on reconnait un artiste aprés qu'il meurt .
Albert Collins etait un trés grand guitariste qui à su lui aussi imposez son style dans le Blues !



Une petite vidéo :