samedi 29 septembre 2007

Van der Graaf Generator


Van der Graaf Generator est un groupe dit de rock progressif britannique bien que cette appellation soit contestée par Peter Hammill lui-même. Les catégories (en)art rock ou free rock seraient sans doute plus appropriée si la première était sortie de l'aire anglo-saxonne et si la seconde n'était pas restée une figure de style journalistique.

Le groupe est nommé d'après un appareil électrique conçu pour produire de l'électricité statique, le générateur de Van de Graaff.



Le groupe s'est tout d'abord formé en 1967 alors que ses membres étudiaient à l'Université de Manchester. Le trio était composé de Peter Hammill (guitare et chant), Nick Pearne (orgue) et Chris Smith (batterie et instruments à vent). Ils obtinrent un contrat d'enregistrement, mais ne sortirent qu'un simple ('The People You Were Going To') avant de se séparer mi-1969. Pendant ce temps, Pearne fut remplacé par Hugh Banton.


Plus tard en 1969, un nouveau Van der Graaf Generator -- Peter Hammill (guitare, piano et chant), Keith Ellis (guitare basse), Hugh Banton (claviers) et Guy Evans (batterie) -- se forma pendant l'enregistrement d'un album qui fut originellement destiné à être un album solo de Hammill. Cet album, The Aerosol Grey Machine, fut initialement uniquement sorti aux États-Unis.


D'autres changements dans le personnel précédèrent le deuxième album (The Least We Can Do is Wave to Each Other). Ellis fut remplacé par David Jackson (saxophone et flute), tandis que Nic Potter (guitare basse) s'ajouta à la formation. Un nouveau son fut établi, laissant derrière l'influence psychédélique de The Aerosol Grey Machine en faveur de textures plus sombres influencées par le jazz et la musique classique. L'album fut bien reçu et fut rapidement suivi de H to He, Who Am the Only One. Potter s'en alla au milieu de l'enregistrement et le groupe décida de continuer sans bassiste, avec Banton s'y substituant grâce aux pédales basses de son orgue. Robert Fripp de King Crimson contribua à la guitare dans 'The Emperor in His War-Room'.


Le quartet Hammill/Banton/Jackson/Evans qui résulta de 'H to He' est aujourd'hui considéré comme étant la formation 'classique' et enregistra Pawn Hearts, qui est considéré par beaucoup comme étant leur meilleure œuvre. L'album eut beaucoup de succès en Italie, restant à la tête des ventes pendant 12 semaines. Le groupe tourna intensément entre 1970 et 1972, mais cela éprouva Hammill qui partit pour poursuivre une carrière solo.


Sans Hammill, les trois membres restants enregistrèrent en 1973 un album instrumental avec Nic Potter, Ced Curtis et Piero Messina sous le nom 'The Long Hello', auquel firent suite trois albums de qualité moyenne intitulés eux aussi 'Long hello'; une musique proche du jazz rock.


La séparation d'Hammill avec le groupe ne fut pas acrimonieuse et Banton, Jackson et Evans, parmi d'autres, contribuèrent tous à sa musique solo à des moments divers. En 1975, Hammill était prêt à travailler à nouveau avec le groupe et trois nouveaux albums furent enregistrés en 12 mois. Musicalement, la différence principale fut que Hammill jouait désormais de la guitare électrique au lieu du piano et le son, en particulier dans Godbluff, était plus rude.


À la suite de World Record, Banton puis Jackson s'en allèrent. Nic Potter revint et Banton fut remplacé par un violoniste, Graham Smith. Le groupe raccourcit alors son nom en 'Van der Graaf'. Seuls deux albums furent enregistrés, dont un en live, avant que le groupe ne se sépare pour la dernière fois en 1978, encore une fois amicalement.


Un album de 'nouvelles' compositions sortit après la séparation. Time Vaults est une collection d'enregistrements abandonnés ou de répétitions issus de la pause de 1972-1975. La piètre qualité sonore le réserve aux fans ardents du groupe.


La formation classique a occasionnellement joué depuis la séparation. En 1991, ils jouèrent plusieurs chansons lors du quarantième anniversaire de la femme de David Jackson. En 1996, le quartet apparut sur scène pendant un concert de Hammill et Evans pour jouer 'Lemmings'. En 2003, Banton, Jackson, et Evans rejoignèrent Hammill pour jouer 'Still Life' au Queen Elizabeth Hall à Londres.


Suite à ce concert, le groupe s'est réuni et se mit à répéter et composer de nouveaux morceaux durant l'été 2004. Un double album, Present, sort en avril 2005 et une tournée en Europe s'ensuit durant l'été 2005.


2007 voit la sortie d'un double cd, intitulé "Real Time" regroupant le premier concert donné par le groupe en 2005 au Royal festival Hall de Londres, ainsi qu'une nouvelle tournée Européenne mais sans date pour l'instant prévue en France. Pour certain ceci est vécu comme un comble vu l'attachement de ce pays pour le groupe et ce depuis ses débuts. Pour d'autres ceci est hélas la conséquence du défaut de renouvellement de son public et chaque venue en France est vécue avec émotion comme la preuve de la persistance d'une certaine fidélité vis à vis de son public français.


Et voilou, pour clore ce mois de septembre (et oui, déjà !), encore une figure emblématique du "rock prog" :

VAN DER GRAAF GENERATOR <3


Peace.

mercredi 19 septembre 2007

The Who


The Who (en français, littéralement, "les Qui") est un groupe de rock britannique créé en 1964. Considéré comme l'un des symboles des années 1960, The Who a eu une influence majeure sur la musique rock dans son ensemble. On lui doit notamment les chansons My Generation et Won't Get Fooled Again.

Pratiquant au départ un rock'n'roll explosif que l'on désigne sous le terme de Maximum R'n'B et qui annonçait le mouvement punk, The Who est le pionnier de nombreux autres styles, dont une musique rock davantage réfléchie et influencée par l'art en général, tels que les opéras rock.

Dans les années 2000, le groupe est toujours actif.

Il n'y a eu dans l'histoire du groupe que 4 membres officiels :

* Roger Daltrey (né Roger Harry Daltrey) (Londres, 1er mars 1944 - ) : chant, harmonica (membre depuis 1963)
* Pete Townshend (né Peter Dennis Blandford Townshend) (Londres, 19 mai 1945 - ) : guitares, chant (membre depuis 1962)
* John Entwistle (né John Alec Entwistle) (Londres, 9 octobre 1944 - Las Vegas, 27 juin 2002) : guitare basse, cuivres, chant (membre de 1962 à 2002)
* Keith Moon (né Keith John Moon) (Londres, 23 août 1946 - Londres, 7 septembre 1978) : batterie, percussions (membre de 1964 à 1978)


La préhistoire des Who commence en 1961, lorsque Pete Townshend entre à l'école d'art d'Ealing, où il crée avec son ami John Entwistle un groupe de jazz dixieland, The Confederates. Pete y tient le banjo, dont il joue, en plus de la guitare, depuis l'âge de 12 ans, tandis que John, plus éduqué musicalement, joue du Cor français. Ils jouent par la suite tous deux dans The Aristocrats et The Scorpions. Impressionné par la maîtrise instrumentale de John Entwistle, le petit, musclé et impulsif Roger Daltrey, étudiant et ouvrier métallurgiste à ses heures, l'invite à quitter The Scorpions pour rejoindre son groupe de skiffle, The Detours, dont il est le guitariste solo. Townshend, poussé par son ami Entwistle, rejoint lui aussi le groupe peu après en tant que guitariste.

Les futurs Who se consacrent au Rhythm and Blues, et sont rejoints en 1964 par le batteur Keith Moon. La formation historique est au complet, et le groupe rebaptisé The Who, dans un souci, dit-on, de trouver un nom plus court[1]. Il change encore brièvement de nom, fin 1964, pour The High Numbers sous l'influence de leur manager Peter Meaden. Meaden promptement viré, le groupe recouvre le nom de The Who et engage deux nouveaux managers, Kit Lambert et Chris Stamp.

À cette époque, les Who sont associés au mouvement mods, alors même qu'ils n'en ont jamais vraiment fait partie. Vêtus de manière sophistiquée comme les mods, ils pratiquent une musique qui fait le lien entre la musique noire, très prisée de ces derniers, et le rock and roll de leurs ennemis les rockers. Townshend raconte que de la fenêtre d'un hôtel, il a vu un groupe de Mods coincer deux rockers et leur jeter des bouteilles : « Je me suis senti soudain une sorte de pouvoir. Je me suis dit : Ce sont ces gens-là qui viennent écouter notre musique ? ».


Pete Townshend s'installe rapidement comme le personnage central du groupe : ses talents de compositeur et de parolier assurent au groupe ses grands succès, et cela tout au long de sa carrière. La plume de Townshend est pourtant très introspective : la voix de Roger Daltrey permet de diffuser ses propres sentiments et angoisses. Seul John Entwistle pouvait rivaliser en terme d'écriture avec le guitariste. Adepte du cynisme et de l'humour noir, le bassiste écrit et compose une vingtaine de morceaux pour le groupe.

C'est en 1965 que les Who décrochent leur premier hit avec I Can't Explain, une chanson à propos de la difficulté de communiquer de Townshend. Le guitariste a écrit cette chanson, écrite dans un style proche des compositions qu'enregistrent les Kinks, dans l'espoir de convaincre leur producteur, Shel Talmy. Le titre plait à Talmy qui les fait signer avec sa maison de production. Sorti en janvier 1965, le disque ne marche pas jusqu'à ce que le groupe fasse une apparition dans le show télévisé Ready Steady Go!, une émission qui aida à lancer les Who. D'ailleurs, le groupe lui rendit hommage à travers le titre de leur EP Ready Steady Who en 1966[2].

Après ce premier succès, les Who sortent rapidement Anyway, Anyhow, Anywhere, morceau plus pop qui sera le seul jamais composé en commun par Townshend et Daltrey.

La même année sort, produit par Shel Talmy, My Generation, premier album du groupe qui contient de nombreux singles, tels le morceau éponyme où Townshend clame, par la voix de Daltrey, qu'il espère « mourir avant d'être vieux » (« I hope I die before I get old »)[3]. Certains y voient l'origine du mouvement punk. Mais les paroles ne sont pas le seul intérêt du morceau : le guitariste y fait également l'une des premières utilisations enregistrées du feedback et un duo avec Entwistle qui contient des lignes de basse d'une virtuosité jamais entendue à l'époque.

En 1966 sort le single Substitute, qui sera censuré à la radio à cause de lignes comme « I look all white but my dad was black » (« Je parais tout blanc mais mon père était noir »)[4].

Malgré le succès des productions de Shel Talmy (I Can't Explain, Anyway, Anyhow, Anywhere et My Generation), les managers du groupe, Kit Lambert et Chris Stamp, jugent le contrat liant les Who à Talmy trop peu avantageux. Ils s'en délient et signent donc chez Reaction, du groupe Polydor. Après un procès engagé et gagné par Talmy, le groupe lui verse des royalties jusqu'à la sortie de Tommy en 1969[5].

Mais Townshend voit plus loin : à l'image des Beatles, il veut expérimenter davantage dans sa musique et réaliser de véritables albums, cohérents et ambitieux. En 1966, le groupe sort l'album A Quick One, dont la chanson éponyme, qui comporte plusieurs parties distinctes, a été considérée depuis, à la lumière des travaux suivants du groupe, comme un « mini-opéra rock ».

En 1967 sort le single I Can See for Miles, 45 tours le plus vendu de leur histoire. Il est introduit dans le troisième album des Who, The Who Sell Out (« Les Who se vendent »), concept-album qui se présente sous la forme d'une émission de radio, avec jingles et publicités parodiques composées et interprétées par le groupe.

En 1968, ils participent au Rock and Roll Circus avec les Rolling Stones, John Lennon, Eric Clapton et plusieurs autres. Ils y jouent A Quick One While He's Away. La même année sort le très populaire Magic Bus, un single écrit deux ans plus tôt.

À la fin des sixties, la popularité du groupe grandit, et les plateaux de télévision et les lives se multiplient.

En Septembre 1968, Pete Townshend donne une interview au magazine Rolling Stone[6], annonçant son intention de sortir un véritable opéra rock. Il tient parole l'année suivante avec Tommy, qui, s'il n'est pas le premier — cet honneur revient aux Pretty Things - SF Sorrow —, reste l'opéra rock le plus célèbre à ce jour. Métaphore des difficultés de l'enfance de Townshend, Tommy raconte l'histoire d'un jeune enfant sourd, muet et aveugle à cause d'un secret qu'il ne doit avouer à personne : le meurtre de son beau-père par son père biologique (revenu de guerre après des années)[7]. À sa sortie en mai 1969, Tommy est reçu avec enthousiasme par les fans mais avec plus de scepticisme par les non-initiés. Néanmoins, grâce à ses hits Pinball Wizard ou Amazing Journey, le concept-album élargit son public. En avril 1970, les Who présentent Tommy dans sa totalité sur scène au New York Metropolitan Opera House. La version théâtrale de l'oeuvre, lancée par Lou Reizner, est jouée en décembre 1971 au Rainbow Theatre de Londres. Une version légèrement différente de ces concerts enregistrée avec la participation de Ringo Starr, Peter Sellers et l'orchestre symphonique de Londres, sortit d'ailleurs sur Ode Records en 1972[8]. Au final, Tommy propulse le groupe au rang de superstars dans le monde entier, encourageant Townshend à se lancer dans un projet plus ambitieux encore.

C'est dans cette perspective que Pete Townshend écrit et compose la chanson Pure and Easy, ce qui devait être le « pivot central » d'un très prometteur projet sur lequel les Who s'attellent : le projet Lifehouse, un concept assez obscur de disque-concert-show radiophonique basé sur une collaboration active entre les Who et leur public. L'histoire est située dans un avenir où seul le rock peut sauver le monde. Mais le concept est trop ambitieux et échoue à mi-chemin. Les Who ont néanmoins enregistré suffisamment de morceaux pour sortir un album, Who's Next, qui est encore un énorme succès. Fondé en grande partie sur l'utilisation de la dernière invention en date en matière d'instruments de musique, le synthétiseur, Who's Next est le premier album rock à contenir des pistes électroniques préprogrammées qui, contre toute attente, s'intègrent parfaitement bien à la musique des Who. On y retrouve les très populaires Behind Blue Eyes et Won't Get Fooled Again. cet album surpasse Tommy en succès et, de l'avis de la critique, en richesse et inventivité[9].

Avec l'album suivant, Quadrophenia, en 1973, les Who reviennent avec succès à l'opéra rock. Ce disque raconte les tribulations d'un jeune mod, Jimmy, souffrant d'un quadruplement de personnalité (une « quadrophénie », même si le terme est inexact, on devrait plutôt dire « tétraphénie »). Chacune de ses personnalités correspond à un membre du groupe et à un thème musical. L'histoire de Jimmy s'inscrit dans un fond de tensions entre Mods et Rockers, dans l'Angleterre du début des années 1960. L'album, si son succès commercial est inférieur à celui de Tommy, est pourtant plus riche musicalement, avec des claviers et des guitares qui s'interpénètrent parfaitement.

La même année, des mésententes sérieuses entre Pete Townshend, Kit Lambert et Chris Stamp entraînent le remplacement des deux managers par leur assistant, Bill Curbishley.

Après Odds and Sods, une compilation de faces B sortie en 1974, les Who enregistrent en 1975 un nouvel album, The Who By Numbers. Sans le moindre synthétiseur, ce disque est considéré comme le plus « sombre » et personnel de Pete Townshend. Selon les mots d'un journaliste, Townshend, alors en pleine dépression, malmené par sa consommation de drogues et d'alcool, livre avec ce disque une véritable « lettre de suicide »[10]. Peu apprécié de la critique, il se classe tout de même 7ème dans les meilleures ventes d'albums en Angleterre[11].

Le cinéaste anglais Ken Russell réalisa en 1975 Tommy, un film basé sur les chansons de l'album et constituant une mise en scène de l'opéra-rock imaginé par les Who.

Malgré l'échec de The Who By Numbers, les Who rejoignent le studio en 1978 pour enregistrer Who Are You, album plutôt expérimental comprenant plus de claviers que de guitares. Ce disque est pourtant une exploration sonore qui revient à un son plus gai et montre un regain d'intérêt du groupe pour la musique. Mais les Who sont coupés net dans leur élan par la mort subite de Keith Moon, le 7 septembre 1978, d'une overdose du médicament qu'il prenait pour traiter son alcoolisme galopant.

La seule actualité des Who les années suivantes est cinématographique : en 1979 sort un documentaire sur eux, The Kids Are Alright, dont l'excellente BO est plus tard disponible sur disque, et ils produisent la même année une version filmée de Quadrophenia, dans laquelle figure notamment Sting. En 1981 sort Face Dances, suivi l'année suivante par It's Hard. Ces deux albums au son très pop sont bien accueillis par la presse, mais moins par le public qui les boude. Townshend se sent de plus en plus mal à l'aise au sein du groupe, prend de plus en plus de drogues et finit par craquer et dissoudre les Who en 1982, interrompant une séance d'enregistrement pour expliquer aux autres musiciens qu'il « ne peut plus écrire pour les Who ».

Pendant près de vingt-cinq ans, les Who ne sortiront aucun album studio. Chacun se consacre d'abord à sa carrière solo, dont celle de Pete Townshend se révèle la plus ambitieuse jusqu'à Psychoderelict (énième concept-album) en 1993. Le leader guitariste sera ainsi le seul à reprendre sur scène avec le groupe quelques titres issus de ses propres disques.
Daltrey et Townshend en live en 2005
Daltrey et Townshend en live en 2005

Après la mort de John Entwistle en 2002, Un nouvel album studio est enfin enregistré en 2006. Baptisé Endless Wire et proposant notamment un mini-opéra de onze minutes, il est salué par une large critique[12]. Bien que plus introspectif et apaisé que leurs œuvres passées, ce disque très attendu motive avant même sa sortie (novembre 2006), une gigantesque tournée saluée comme le retour au son des années Who's Next.

L'actualité du groupe est également cinématographique. Roger Daltrey développe actuellement un long métrage (prévu pour 2009) qui devrait relater la vie de Keith Moon, intitulé See Me Feel Me: Keith Moon Naked For Your Pleasure[13]. Mike Myers est pressenti dans le rôle du batteur, et Nicolas Cage, fan de longue date, ou Tim Roth pourraient bien incarner Pete Townshend.

dimanche 16 septembre 2007

Genesis


Genesis est un groupe de rock britannique de style progressif, qui a connu un succès important durant les années 1970, 1980 et 1990 avec successivement à la place de chanteur Peter Gabriel, Phil Collins puis Ray Wilson. Les deux premiers jouissent également d'un grand succès grâce à leurs carrières solo.

Avec environ 150 millions d'albums vendus de par le monde, Genesis se classe dans les 30 artistes et groupes ayant vendu le plus d'albums de tous les temps.



*Les membres de Genesis (anciens et actuels):


* Peter Gabriel (Chant, flûte, hautbois, percussions) 1967-1975

* Tony Banks (Claviers, guitare acoustique 12 cordes, chœurs) 1967-2007
* Mike Rutherford (Basse, guitare, chœurs) 1967-2007

* Chris Stewart (Batterie) 1967-1968

* Anthony Phillips (Guitare, chœurs) 1967-1970

* Jonathan Silver (Batterie) 1968-1969

* Jonathan Mayhew (Batterie, percussions, chœurs) 1969-1970
* Phil Collins (Batterie, chant, chœurs) 1970-1996 puis retour en 2007
* Steve Hackett (Guitare) 1970-1977

* Ray Wilson (Chant) 1997-1998



*Les débuts.


Le groupe est formé en 1967 par de jeunes étudiants du collège Charterhouse (situé au sud-ouest de Londres) issus de deux jeunes groupes distincts, Peter Gabriel et Tony Banks, originaires de Garden Wall. Ils sont rapidement rejoints par Michael Rutherford, de Anon et Anthony Phillips.


Genesis enregistre son premier album en 1969, From Genesis to Revelation, suite à un accord conclu avec Jonathan King, compositeur et producteur, lui aussi ancien élève de Charterhouse et qui jouit à cette époque du succès de son 45 tours, Everyone's Gone to the Moon. King trouve le nom du groupe et leur fait enregistrer une série de chansons reflétant le style pop des Bee Gees notamment, qu'il affectionne particulièrement ; Gabriel et Banks sont pour leur part plutôt influencés par les Beatles. King rassemble le tout sur une sorte de concept album, ajoutant des arrangements de violons de son cru. Ce fut un échec commercial complet. Le disque fut même classé par méconnaissance en musique religieuse chez certains disquaires. Le groupe, se sentant manipulé par King, choisit de rompre son contrat. Par la suite, King tentera de profiter au mieux de ses droits sur ces seuls titres de Genesis à travers de multiples rééditions.


Libérés de cet engagement, les membres de Genesis jouent la musique qu'ils veulent et signent avec le nouveau label Charisma Records. Anthony Phillips quitte toutefois le groupe en 1970 après la sortie de Trespass, en raison de désaccords sur la direction musicale du groupe, de problèmes de santé et d'accès de trac sur scène. Le départ de ce membre fondateur est un traumatisme pour Banks et Rutherford. Le groupe s'interroge un temps sur son avenir sans lui. Finalement, chacun renouvelle son engagement, mais le batteur John Mayhew fait les frais de cette reprise en main et, jugé techniquement trop faible pour les ambitions musicales du groupe, disparaît de la formation.



*1970-1971 Recrutement de Phil Collins et Steve Hackett.


Phil Collins répond bientôt à une annonce passée par Genesis dans le journal Melody Maker : le groupe est à la recherche d'un batteur « sensible à la guitare 12 cordes ». Il se voit convié à passer une audition dans la maison de Gabriel. Selon certains documentaires traitant de cette audition, Collins est choisi car contrairement aux autres prétendants, il n'essaie pas d'impressionner les membres du groupe par sa technique mais, tandis que les premiers batteurs auditionnent, il fait quelques longueurs de piscine tout en écoutant les morceaux. Pour sa part, il avouera en entretien qu'il a juste eu à se relaxer dans la piscine en écoutant les autres, retenant ainsi les morceaux à jouer. Volontiers boute-entrain, Collins fait de plus preuve d'une tranquille assurance à la batterie qu'il pratique depuis l'âge de cinq ans.


Peter Gabriel appelle ensuite Steve Hackett, à la lecture de l'annonce que ce dernier a posté dans le Melody : il recherche des « musiciens décidés à s'émanciper des formes musicales en place ». Il est enthousiasmé par un concert du groupe auquel il est invité, et impressionne par son sérieux et sa technique lors de son audition. Il est donc retenu. Genesis sort l'album Nursery Cryme en 1971, contenant notamment The Musical Box et The Fountain of Salmacis.


En 1972, l'album Foxtrot, dans lequel on trouve le morceau de vingt-trois minutes intitulé Supper's Ready ainsi que le titre Watcher of the Skies inspiré par Arthur C. Clarke, assoit la réputation de Genesis en tant qu'auteurs-compositeurs et interprètes. La présence théâtrale exubérante de Peter Gabriel sur scène, qui change de nombreuses fois de costume et raconte des histoires surréalistes en introduction à certaines chanson, fait rapidement du groupe l'un des plus populaires de la scène britannique des années 1970.


1973 marque la parution d'un album désormais classique de Genesis: Selling England by the Pound. Très abouti, avec leur premier single à succès I Know What I Like (in your wardrobe), 17e dans les charts britanniques en 1974, l'abum est quant à lui 3e ; il perce aux États-Unis pour la première fois (70e). Il contient en outre Firth of Fifth, chanson dans laquelle on retrouve un célèbre solo de guitare de Hackett sur une mélodie de Tony Banks.



*1975, Départ de Peter Gabriel.


Peter Gabriel quitte le groupe en 1975, après la tournée et le lancement du concept-album The Lamb Lies Down on Broadway paru en 1974. Il se sent de plus en plus rejeté par le groupe et son mariage ainsi que la naissance de son premier enfant n'ont fait qu'ajouter à son inconfort personnel. Les autres membres écrivent pratiquement toutes les musiques de ce double album sans la participation de Gabriel, Hackett se sent par ailleurs à l'étroit et sort son premier album solo en 1975. Peter Gabriel écrit seul, de son côté, l'histoire et les paroles tenant lieu de fil conducteur. Le premier album solo éponyme de Gabriel (Peter Gabriel), sort en 1977, et inclut le titre Solsbury Hill, une allégorie de son départ du groupe et de la période sombre qui l'a précédé.


Après avoir auditionné plusieurs remplaçants du chanteur principal. « Nous avons eu énormément d'excentriques, à cause de Peter et de ses accoutrements » déclarera Rutherford à ce sujet lors d'un entretien. Genesis se tourne finalement sur Phil Collins, qui officiait déjà au chant sur les chœurs et en seconde voix, et passe ainsi de quintet à quatuor. Bill Bruford intègre le groupe lors de la tournée de 1976 en tant que batteur, rejoint plus tard par Chester Thompson, un ancien de la jazz fusion ayant joué avec Weather Report et Frank Zappa. Thompson prend en charge les percussions, laissant ainsi Collins sous les projecteurs.



*1977, Départ de Hackett et consécration mondiale.


Lorsque Steve Hackett quitte le groupe en 1977, Mike Rutherford se concentre sur les guitares et le groupe devient alors un trio (Collins, Banks, Rutherford), fait reflété par le titre de leur album … And Then There Were Three sorti en 1978. Cet album marque une nouvelle orientation musicale, avec des morceaux courts, bien éloignés de leur épopée progressive avec des morceaux de dix minutes et plus. C'est à ce moment-là qu'apparaissent leurs premiers succès sur les radios américaines, avec entre autres Follow You Follow Me.


L'album Duke leur fournit ensuite deux gros succès avec Turn It On Again et Misunderstanding, devenus disques de platine et la réussite commerciale du groupe se confirme ainsi d'album en album tout au long des années 1980, alimentée par le propre succès de Collins en tant qu'artiste solo jusqu'à son départ du groupe en 1996. Néanmoins le groupe continue de faire, à l'occasion, des chansons plus complexes comme en témoigne l'instrumental Duke's Travel - Duke's End qui cloture l'album.


En 1981 sort l'album Abacab dans lequel le groupe explore de nouvelles voies musicales. Le morceau homonyme, Abacab, en est l'illustration avec un usage immodéré de sons synthétiques nouveaux, principalement sur les claviers et les percussions. Deux ans plus tard sort l'album Genesis (parfois appelé Shapes), qui rencontre un grand succès international. Cet album est jalonné de titres qui, à l'heure actuelle, sont rarement oubliés sur scène : le célèbre Mama, un des plus grands succès commerciaux et critiques du groupe et Home By The Sea, qui renoue avec la tradition des longs morceaux mais interprétés à la « sauce » des années 1980.


En 1986 sort Invisible Touch, album au succès commercial phénoménal (plus de 10 millions d'albums vendus à travers le monde) comprenant des hits radio comme Land Of Confusion, Invisible Touch, Throwing It All Away, mais aussi des morceaux plus progressifs comme Domino ou The Brazilian.


Un nouvel album de Genesis, We Can't Dance connaitra aussi un grand succès international à sa sortie, en 1991. Il est assez équilibré dans sa conception puisqu'il fait aussi bien la part belle aux futurs singles (I Can't Dance, Jesus He Knows Me, No Son Of Mine) qu'aux titres plus longs (Driving The Last Spike, Fading Lights ou Dreaming While You Sleep).


*1997, sortie de l'album Calling All Stations.

Phil Collins décide de quitter Genesis peu de temps après la sortie de We Can't Dance, se jugeant trop pris par sa carrière solo pour gérer en parallèle les productions et concerts avec le groupe. Sa popularité est alors au plus haut, Collins enchainant de nombreux albums (studio, en concert ou compilations de succès) et écrivant plusieurs titres pour des musiques de films.

Rutherford et Banks choisissent de continuer l'aventure et remplacent Phil Collins par Ray Wilson, l'ex-chanteur du groupe Stiltskin. L'album Calling All Stations se vend bien en Europe, mais ne trouve pas son public aux États-Unis, où le hip-hop, le rock alternatif et la pop pour adolescents (« teen pop ») ont supplanté le rock classique dans les ventes.


Genesis se sépare après cet album, mais les différents membres (incluant Phillips et Hackett, mais sans Gabriel) se retrouvent de temps en temps. Tony Banks dit que Genesis se « repose » et Collins exprime l'espoir que les membres du groupe originel, incluant Peter Gabriel, jouent de nouveau ensemble.



*Avenir du groupe de nos jours.


Au cours de l'automne 2005, Steve Hackett, Peter Gabriel et Phil Collins indiquent tour à tour à la presse qu'une réunion est envisagée. Selon eux, la question d'une réunion formelle des cinq membres de la formation « classique » de Genesis, Peter Gabriel, Tony Banks, Phil Collins, Steve Hackett et Mike Rutherford, est sérieusement envisagée et que seules des objections liées aux engagements de chacun pourraient y faire obstacle.


En octobre 2006, Tony Banks, Phil Collins et Mike Rutherford réservent des studios pour une jam session. Phil Collins annonce qu'il s'agit de « voir ce que cela donne », mais que si ces répétitions devaient déboucher sur un album, il n'y aurait pas de grosse tournée mais quelques dates choisies.


En novembre 2006, Phil Collins confirme finalement la reformation de Genesis avec Tony Banks et Michael Rutherford. De ces retrouvailles naîtra le Turn it on Again Tour organisé en deux parties: tout d'abord une tournée européenne en juin et juillet 2007 avec notamment deux dates françaises (Parc des Princes à Paris le 30 juin et Stade Gerland à Lyon le 12 juillet), puis une tournée nord-américaine en septembre et octobre 2007.


Quel parcours ! Genesis est resté un des groupe de rock les plus célèbre de la planète, notamment grâce à son leader Phil Collins, on regrettra cependant des titres moins "progressifs" ces dernières années...

In The Air Tonight...
Do you remember ?



mardi 11 septembre 2007

Michael Manring


Michael Manring est un bassiste, élève de Jaco Pastorius.

Dans un premier temps, il a surtout collaboré avec des musiciens issus de la scène New Age comme Michael Hedges (Duo Bass/Guitar). En Italie, il rencontre le guitariste acoustique Paolo Giordano avec lequel il fera deux disques. Il se rend encore aujourd'hui en Italie pour des series de concerts avec ce guitariste hors-normes.

Ensuite, il jouera avec des musiciens venant plus de la scène metal, comme Alex Skolnick (ex-guitariste de Testament), Steve Morse, Tim "Herb" Alexander (ex-batteur de Primus). La rencontre avec ces musiciens lui a permis de faire l'album Thönk qui est un mélange de heavy metal et de Jazz Fusion et de participer à Skol-Patrol hommage Funky Metal aux Bandes son cinématographiques des années 1970.

En compagnie de Alex Skolnick et de Tim "Herb" Alexander, ils fonderont le Trio Jazz Fusion Attention Deficit, qui pour l'instant n'a fait que deux albums. Il participe aussi à l'hommage à Miles Davis, Yo Miles! imaginé par Henry Kaiser et Wadada Leo Smith. Il s'agit de compositions de Miles Davis des années 70.

Il a fait deux disques Jazz Fusion avec Scott McGill et Steve Stevens, qui sont tous les deux très sombres et avec des rythmes très lourds. Il s'oriente vers un nouveau projet, mélange de Jazz et de Classique avec Larry Kassin (flûte) et Tom Darter (piano).

Aujourd'hui, Michael Manring vient de sortir son 6e album Soliloquy consacré entièrement à la basse, puisque c'est un disque solo. Il est sous contrat et est endorsé par Zon Basses, avec lesquels il participe à la fabrication du modèle "Hyperbass" modèle signature de Michael, avec un système d'accordage instantané.

Un bassiste avec un talent enorme , une technique trés presente et au point.

mercredi 5 septembre 2007

Roger Waters


Tout d'abord, bonne rentrée tout le monde ! :)

Aujourd'hui nous allons vous parler un peu plus en détails d'un des membre de Pink Floyd qui est Roger Waters. Et oui, comme nos chers lecteurs le savent bien, nous avons déjà développé la vie de David Gilmour, guitariste de Pink Floyd (cf janvier), à présent c'est au tour de Roger ! :)


Roger Waters, né le 6 septembre 1943, est un bassiste, co-fondateur avec Syd Barrett, Rick Wright et Nick Mason et auteur-compositeur du groupe anglais Pink Floyd.


Roger Waters nait à Great Bookham, dans le Surrey. Son père, Eric Fletcher Waters, participe aux combats de la Seconde Guerre mondiale et est tué à Anzio, en 1944, au cours de l'Opération Shingle. Le traumatisme lié à la mort de son père marquera durablement ses compositions, en particulier les albums The Wall (1979) et The Final Cut (1983), qui lui est dédié.


Roger Waters vit ensuite seul avec sa mère et ses 2 frères aînés. C'est au lycée de Cambridge qu'il fait la connaissance de Syd Barrett et Nick Mason. En 1963, il fonde un premier groupe avec Richard Wright et Nick Mason, les "Sigma 6". David Gilmour les rejoint assez vite ; c'est le début de Pink Floyd.


*Avec Pink Floyd.

Ils sont considérés à leur début comme un groupe plutôt expérimental qui touche surtout un milieu d'initiés. Le film More, dont ils réalisent la musique en 1969 à la demande du réalisateur Barbet Schroeder, fait connaître leur musique à un plus large public qui lui réserve un bon accueil à un moment où les Beatles ralentissent justement leur cadence de production. L'album Meddle sera également un succès.

En 1970, Roger Waters compose et interprète avec Ron Geesin la bande sonore d'un documentaire sur le corps humain, The Body, comprenant un mélange de sons électroniques très rythmés, de voix humaines et... de bruits corporels divers mixés à l'ensemble (en particulier dans la plage Our Song). Cette bande sonore, création authentique plus que simple accompagnement, sortira en disque sous le nom à double sens Music from the Body.


Après le succès de Dark Side of the Moon en 1973, les divergences de conception entre Waters et le reste du groupe éclatent. C'est lui qui désormais écrit toutes les paroles des compositions du groupe, et peu à peu il en vient à en assurer seul les musiques aussi : dans Animals (1977), seul le morceau Dogs est co-signé avec David Gilmour.

En 1979, Waters signe seul la quasi-totalité des titres de l'album The Wall (David Gilmour co-écrit Comfortably Numb et Run Like Hell), dont il supervise l'adaptation cinématographique trois ans plus tard. La chanson Another Brick in the Wall entend stigmatiser une « normalisation » de plus en plus contraignante du monde, à laquelle la maladie mentale fournit un possible refuge.


La pochette de The Final Cut, sorti en 1983, met les choses au point : on y lit qu'il s'agit d'un « album de Roger Waters interprété par Pink Floyd », groupe qui n'est plus que l'ombre de lui-même : Rick Wright a été exclu par Waters lors des sessions d'enregistrement de The Wall, Nick Mason est carrément remplacé par un autre batteur sur certains morceaux, et David Gilmour se querelle de plus en plus fréquemment avec Waters. Estimant que le groupe n'a plus de raisons d'être, il le quitte et commence à travailler sur un album solo, The Pros and Cons of Hitch Hiking. S'ensuivent plusieurs années de querelles judiciaires avec les autres membres de Pink Floyd, dont Waters refuse qu'ils enregistrent d'autres albums sous ce nom. Il doit finalement abandonner ses poursuites.



*En solo.


Le 21 juillet 1990, après la chute du mur de Berlin, il donne en concert The Wall devant 300 000 personnes, avec nombre de prestigieux invités, entre autres The Scorpions, Sinéad O'Connor, Van Morrison, Cyndi Lauper. Il s'agit du deuxième plus gros concert jamais donné en Europe (celui de Jean Michel Jarre à La Défense, le 14 juillet de la même année, totalisa 1 million de personnes).


En 1992 sort son troisième album solo, celui que la critique considère comme le plus abouti : Amused to Death. Waters y décrie l'influence pernicieuse de la télévision sur les populations.


À l'occasion du Live 8, le 2 juillet 2005 à Londres au Hyde Park, Roger Waters réintègre le groupe Pink Floyd pour un soir. Le groupe était ainsi au complet, avec David Gilmour, Roger Waters, Nick Mason et Richard Wright. Avant d'entamer Wish you were here, Roger a rendu hommage à Syd Barrett : « C'est assez émouvant, d'être là avec ces trois gars après toutes ces années... Être là pour être compté avec vous tous... Bref, nous faisons ceci pour tous ceux qui ne sont pas ici, et particulièrement, bien sûr, pour Syd. » (traduction libre : « It's actually quite emotional, standing up here with these three guys after all these years. Standing to be counted with the rest of you. Anyway, we're doing this for everyone who's not here, particularly, of course for Syd »).


Roger Waters a entamé le 2 juin 2006 une tournée européenne de vingt-deux dates qui l'ont conduit notamment à réinterpréter l'intégralité de l'album The Dark Side Of The Moon en compagnie de Nick Mason le 14 juillet 2006 à l'occasion du Grand Prix de France de Formule 1 sur le Circuit de Nevers Magny-Cours. Il revient au printemps 2007 pour la suite de sa tournée, avec notamment une date le 3 mai 2007 à Paris-Bercy, et une apparition très acclamée au concert Live Earth du New Jersey le 07/07/2007.



Alala, sacré bonhomme ce Roger... C'est vraiment triste cette séparation avec Pink Floyd en tant que co-fondateur du groupe... :( Mais Waters est et restera à jamais un pilier du groupe et un grand artiste très influent dans le monde du rock psychédélique.



PINK FLOYD FOREVER !


Careful With That Axe Eugene... Just Watch.



J'oubliais... Demain Roger fête ses 64 ans ! Joyeux Anniversaire à lui ! ^^