dimanche 28 octobre 2007

Mono


*Membres du groupe :

* Takaakira "Taka" Goto (guitare)
* Tamaki (basse)
* Yasunori Takada (batterie)
* Yoda (guitare)


Mono est un groupe de post-rock originaire de Tokyo (Japon). Tous leurs morceaux sont instrumentaux, et d'une façon générale basés sur des mélodies à la guitare. Le piano et des instruments à cordes apparaissent cependant sur quelques uns de leurs morceaux, souvent de longs mouvement gorgés d'émotions brutes, tout en introspection, explosant lors de ruptures parfois sauvages mais toujours dominés par les instruments.



*Discographie :


* Hey, You (EP, 2000)
* Under the Pipal Tree (LP, 2001)
* One Step More and You Die (LP, 2002)
* New York Soundtracks (Remix album of One Step More and You Die, 2004)

* Walking cloud and deep red sky, Flag fluttered and the sun shined (LP, 2004)
* Palmless Prayer / Mass Murder Refrain (LP, 2005, en collaboration avec World’s End Girlfriend)
* You Are There (LP, 2006)



Désolé pour le si peu d'infos, on peut rajouter cependant que Mono est une des influence notoire de Explosions In The Sky.



Mono, The Kidnapper Bell



Plus que jamais, Mono joue sur le son, passant avec subtilité et aisance d'une atmosphère planante à un mur du son dantesque, de la mélodie au larsen. Du vrai post rock, quoi !

lundi 22 octobre 2007

Tarentel


Tarentel est un quatuor issu de San Francisco. Victimes du réflexe de Pavlov on aboie « slowcore »… On n'aura pas tort à 100%, Tarentel vient bien de la ville qui nous a donné Swell, American Music Club ou les Red house Painters.

Une mélancolie spatiale flotte le long des 74 minutes de leur premier album, From Bone To Satellite (Temporary Residence, 1999), disque fleuve abordant les terrains de prédilection de Mogwai, Scenic, Labradford et Godspeed You! Black Emperor. Pas de chant, mais des kilomètres de marche, de charme.

Leur élégance permet de révéler les plus déchirantes émotions qui soient, le tout sans l'usage des mots. Leurs compositions, principalement instrumentales, sont à lire comme les chapitres d'un roman épique, chaque chanson s'étirant jusqu'à 20 minutes, sans que jamais l'attention ne se relâche. Cinématographique et absolument impressionnant.

Un peu plus tard, The Order of Things (Neurot, 2001) voit l'apparition d'une section de cordes, d'un accordéon, ... Les chansons sont plus courtes d'une part, mais également plus mélancoliques, d'autre part. Ephemera (Temporary Residence, 2002) compile lui cinq 'raretés', dont l'épique 'Looking for Things' (15 minutes qui débutent par une mélodie presque radiophonique, décomposée ensuite pour terminer, crescendo, par une explosion totale). Mort Aux Vaches, qui suit en 2002 (Staalplaat), est un enregistrement live d'un de leur concert de 1998.

Pour être tout à fait complet, signalons que Jefre Cantu, le guitariste de Tarentel, a aussi sorti un EP d'expérimentations digitales intitulé 'Spring' (Dreams By Degrees, 2002), sous le pseudonyme de Colophon.

Ces copains de label d'Explosions In The Sky, Sonna ou encore Halifax Pier, se déplaceront exclusivement pour le Rhâââ Lovely, ne manquez donc pas le concert de ce groupe culte américain !


Qui a dis hypnotique



mardi 16 octobre 2007

Soft Machine


Encore une découverte dans l'univers du rock prog' :)


Soft Machine est un groupe de rock britannique, pionnier dans le psychédélisme. Son nom est inspiré du livre éponyme de William S. Burroughs.


Formé en 1966 à Canterbury par Robert Wyatt (batterie et chant), Mike Ratledge (orgue, piano), Daevid Allen (guitare) et Kevin Ayers (guitare, basse et chant) Soft Machine, dont le nom est le titre d'un ouvrage de William Burroughs : The Soft Machine (Olympia Press-1961), deviendra le groupe phare du rock progressif. Il enregistre son 1er album en avril 1968 à New York (sans D. Allen qui créera le groupe Gong deux années plus tard).


Début 1969, Hugh Hopper remplace K. Ayers à la basse. Le 2e album est enregistré en avril puis le saxophoniste alto Elton Dean rejoint le groupe qui enregistrera le double album « Third » dès les premiers mois de l'année 1970. C'est avec la formation Wyatt, Ratledge, Hopper et Dean que sera réalisé le 4e album. Wyatt quitte le groupe en juillet 1971 pour former Matching Mole,
la taupe correspondante, un jeu de mot d'après Machine molle, la traduction littérale de Soft Machine en français.

Artistiquement, Soft Machine est au carrefour de plusieurs genres: pionniers du psychédélisme, ils se sont vite tournés vers le jazz; de plus en plus intrigués par les rythmes complexes, ils confinent au Jazz-rock. L'influence de la Pataphysique et de Dada sur leurs premières productions (le Volume
Two est un patchwork de références dadaïsantes, auxquelles viennent s'ajouter des hommages aux créateurs de la musique sérielle) laissera de plus en plus place à une volubilité musicale parfois malvenue. Cette évolution se fait sentir avec le départ des musiciens d'origine : Daevid Allen puis Kevin Ayers et enfin Robert Wyatt, dernier tenant la branche psychédélique qui partira après Third et son magnifique Moon in June, testament de Robert Wyatt dans Soft Machine. Le groupe continue par la suite à exister sous différentes formes après le départ de ses fondateurs, notamment sous la direction de Karl Jenkins.


Un petit article, mais un si long parcours !

Soft Machine mêle à la fois psychédélisme et jazz, ce qui crée une atmosphère tout à fait étrange à la fois très riche musicalement et rythmiquement !


Moon In June
Bilzen Jazz Festival
August 22, 1969




lundi 8 octobre 2007

Syd Barrett


On continue dans la saga Pink Floyd, avec cette fois-ci, Syd Barrett ! :)


Syd Barrett, de son vrai nom Roger Keith Barrett, né le 6 janvier 1946 à Cambridge et mort le 7 juillet 2006 à Cambridge, était un musicien et peintre britannique, principalement connu pour avoir été l'un des fondateurs du groupe Pink Floyd.


Au début des années 1960, il joue dans divers groupes avant de rejoindre le groupe T-Set, formé par Roger Waters, Rick Wright, Nick Mason et Bob Klose, en 1965. Le groupe change de nom lorsqu'il se révèle qu'un autre groupe porte le même nom, et c'est Barrett qui trouve le nouveau nom en juxtaposant les noms de deux joueurs de blues : Pink Anderson et Floyd Council. Ils deviennent donc The Pink Floyd Sound, puis simplement Pink Floyd.


Il incarne un temps le mouvement psychédélique britannique : sa fraicheur d'inspiration, sa musique hantée par l'enfance (See Emily Play), son utilisation des boîtes d'écho, et plus tard son personnage proche de la schizophrénie font sensation.


Principal auteur et compositeur du premier album de Pink Floyd, The Piper at the Gates of Dawn (1967) ses contributions au second, A Saucerful of Secrets, se réduisent à un seul morceau, Jugband Blues. Incompris face à ses problèmes d'addiction et incapable de prendre la mesure des premiers succès du groupe, Syd glisse petit à petit dans un état second qui va pousser les autres membres du Pink Floyd, en décalage, à l'écarter du groupe. Lors des concerts, Barrett est absent, ravagé par les hallucinations dues sans doute à des prises quasi-quotidiennes de LSD qui accentuent sa schizophrénie. Cliniquement, il n'a pas été reconnu comme tel, mais comme le pense son ami David Gilmour, qui le remplaça comme guitariste de Pink Floyd, les drogues ont joué le rôle de catalyseur pour son incapacité à être idolâtré (incapacité réelle puisqu'elle le rend « fou »). Au début de l'année 1968, les autres membres du groupe font appel à Gilmour pour pallier ses déficiences sur scène, mais le groupe ne joue que brièvement à cinq : l'exclusion de Barrett est rendue publique au début du mois d'avril.

Syd enregistre deux albums solo dans les années qui suivent : The Madcap Laughs (1970) et Barrett (1971) puis jusqu'en 1974 d'autres très brèves sessions d'enregistrement publiée en grande partie dans Opel ou disponibles sur Internet, dans les compilations (non officielles) Have You Got It Yet. David Gilmour et Rick Wright l'aident en produisant ses albums. Souvent, Syd arrive en studio sous l'emprise d'acides. Les prises sont aléatoires et Gilmour doit intervenir de temps en temps pour reprendre quelques prises inaudibles. Barrett ne retrouve pas pour autant le succès rencontré avec Pink Floyd. Le second album est enregistré avec les membres de Soft Machine, groupe anglais de la même génération très réputé pour son psychédélisme novateur. Dans un entretien, il déclare que le plus important pour lui est de faire en sorte que chaque album soit mieux que le précédent, et il semble avoir été très satisfait des deux albums sortis sous son nom. Le groupe lui rendra hommage en 1975 dans un album intitulé Wish You Were Here.


Les chansons de Barrett doivent beaucoup à la comptine ; mais c'est sa façon de modeler la structure de la chanson par rapport à la longueur des paroles (Bike), son traitement inédit de la cassure harmonique, sa maîtrise du chaos (Apples And Oranges, qui semble toujours au bord de la décomposition mais tient bon), et son chant grave voir rocailleux, très juste mais aux airs de faux amateur, qui oscille entre le parlé et le chanté, se perdant parfois dans les aigus (Effervescing Elephant) qui rendent son ton intriguant. Il est aussi très doué pour les jeux sur les mots et la provocation dans le ton au service d'atmosphères mélodiques riches et complexes, mais paradoxalement des mélodies simples, dans le sens qu'elles vont droit au but, devenant entêtantes, parfaitement reconnaissables et ciselées telles qu'on les connaît par cœur : c'est semble-t-il une des raisons de l'adulation dont il fait preuve dans les milieux rock.


Les dernières années (décennies) de sa vie, Syd Barrett vit dans la banlieue de Cambridge, s'adonne à ses passions du jardinage et de la peinture. Lui même disait au début des années 1970 qu'il pensait qu'il finirait sa vie en tant que peintre et non en tant que musicien. Ses peintures sont restées inconnues du public à partir du moment où il s'est mis à vivre en ermite. Il a également écrit un livre - non publié - traitant de l'histoire de l'art, et que sa sœur - dans un entretien accordé peu après la mort de son frère - a révélé détenir. Dans le même entretien, elle dit qu'il a perdu tout intérêt pour la musique pop et qu'il écoutait seulement du jazz. Elle explique qu'il disait comprendre ce que les admirateurs attendaient de lui, mais que ça n'était plus lui et donc ne l'intéressait pas. Il vivait reclus par simple choix, ce qui ne l'empêchait pas d'aller par exemple aux musées à Londres. Les états végétatifs ou dépressifs - et la déchéance qui va avec - qu'on lui attribue seraient peut-être des légendes. On ne sait cependant presque rien de ces années-là, ni si les drogues ont eu des séquelles importantes ou pas, ni en quoi sa vie à la fin des années 70 était différente de celle dans les années 80, ou 90, ou 2000 !


Syd Barrett est décédé le 7 juillet 2006 à son domicile de Cambridge à l'âge de 60 ans des suites de complications liées au diabète.



*Albums avec Pink Floyd : The Piper at the Gates of Dawn (1967), A Saucerful of Secrets (1968)


*Albums Solo : The Madcap Laughs (1970), Barrett (1971)



Et oui, nous l'oublions trop souvent notre Syd, c'est lui entre autre qui a donné cette dimension psychédélique à Pink Floyd dans ses débuts, dimension qui a perduré dans les années futures... Il reste un personnage emblématique, et fut un grand artiste. Aujourd'hui, nous lui rendons hommage.


~Syd Barrett's first LSD trip on Summer '66~


jeudi 4 octobre 2007

Richard Wright



Alors hop dans la serie , on aimes , que dis-je , on idole Pink Floyd ! Richard Wright.


Richard William Wright, souvent appelé Rick Wright, musicien britannique, est le claviériste du groupe de rock progressif Pink Floyd. Il est né le 28 juillet 1943 à Londres.

Il entre dans le groupe, appelé à l'époque Sigma 6, en 1965. Même s'il n'est pas un auteur-compositeur aussi prolifique que Roger Waters ou David Gilmour, il a été un compositeur essentiel dans l'écriture de morceaux parmi les plus long du répertoire du groupe comme A Saucerful of Secrets, Echoes ou Shine on You Crazy Diamond. Ses contributions qui connurent le plus de succès commercial sont The Great Gig in the Sky et Us and Them, de l'album Dark Side of the Moon. On peut l'entendre en duo avec David Gilmour dans Let There Be More Light de l'album A Saucerful of Secrets et dans Echoes de l'album Meddle.

Se battant entre des problèmes personnels et des relations de plus en plus chaotiques avec Roger Waters, il est évincé du groupe lors du dernier enregistrement de The Wall. Il est seulement engagé comme musicien intérimaire le temps des concerts de promotion de l'album, en 1980 et 1981. Ironiquement, il est le seul membre du groupe à qui ces concerts ont fait gagner de l'argent : le déficit net a dû être payé de la poche des autres membres du groupe.

Par la suite, Wright travaille sur quelques chansons de l'album A Momentary Lapse of Reason, même s'il n'a pas encore officiellement rejoint le groupe. Il redevient membre à part entière du groupe pour l'album Delicate Sound of Thunder et la tournée qui en découle. Il co-écrit cinq chansons, et en interprète une (Wearing the Inside Out), dans le dernier album studio du groupe The Division Bell. Ainsi, le seul album dans lequel Wright ne participe pas est The Final Cut (toutefois, celui-ci n'ayant pas donné lieu à une tournée, Richard Wright partage avec Nick Mason la qualité d'avoir été présent à tous les concerts du groupe depuis ses débuts).

En 2005, Wright rejoint David Gilmour, Nick Mason et, pour la première fois en vingt-quatre ans, Roger Waters, le temps de quatre chansons lors du Live 8 à Londres. En novembre, il est absent pour l'intronisation de Pink Floyd au UK Music Hall Of Fame suite à une opération de la cataracte.

Il participera tout de même à l'enregistrement de On An Island de David Gilmour et le suivra en tournée en 2006. Roger Waters l'aurait invité à venir jouer lors d'une prestation de The Dark Side of the Moon avec Nick Mason en juillet 2006 mais il aurait décliné, faute de temps avec la tournée de Gilmour et la préparation d'un nouvel album solo.

Discographie en solo :

* Wet Dream (1978)
* Identify (avec Dave Harris - 1984)
* Broken China (1996)

Alalala ,ce Richard , vraiment un organiste/pianiste trés doué , qui sais nous faire peur avec son Hammond et son Binson Echorec.