lundi 22 octobre 2007

Tarentel


Tarentel est un quatuor issu de San Francisco. Victimes du réflexe de Pavlov on aboie « slowcore »… On n'aura pas tort à 100%, Tarentel vient bien de la ville qui nous a donné Swell, American Music Club ou les Red house Painters.

Une mélancolie spatiale flotte le long des 74 minutes de leur premier album, From Bone To Satellite (Temporary Residence, 1999), disque fleuve abordant les terrains de prédilection de Mogwai, Scenic, Labradford et Godspeed You! Black Emperor. Pas de chant, mais des kilomètres de marche, de charme.

Leur élégance permet de révéler les plus déchirantes émotions qui soient, le tout sans l'usage des mots. Leurs compositions, principalement instrumentales, sont à lire comme les chapitres d'un roman épique, chaque chanson s'étirant jusqu'à 20 minutes, sans que jamais l'attention ne se relâche. Cinématographique et absolument impressionnant.

Un peu plus tard, The Order of Things (Neurot, 2001) voit l'apparition d'une section de cordes, d'un accordéon, ... Les chansons sont plus courtes d'une part, mais également plus mélancoliques, d'autre part. Ephemera (Temporary Residence, 2002) compile lui cinq 'raretés', dont l'épique 'Looking for Things' (15 minutes qui débutent par une mélodie presque radiophonique, décomposée ensuite pour terminer, crescendo, par une explosion totale). Mort Aux Vaches, qui suit en 2002 (Staalplaat), est un enregistrement live d'un de leur concert de 1998.

Pour être tout à fait complet, signalons que Jefre Cantu, le guitariste de Tarentel, a aussi sorti un EP d'expérimentations digitales intitulé 'Spring' (Dreams By Degrees, 2002), sous le pseudonyme de Colophon.

Ces copains de label d'Explosions In The Sky, Sonna ou encore Halifax Pier, se déplaceront exclusivement pour le Rhâââ Lovely, ne manquez donc pas le concert de ce groupe culte américain !


Qui a dis hypnotique



Aucun commentaire: